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Galerie III

Estelle Lacombe

Mondes parallèles

 

Estelle Lacombe est née à Madagascar en 1965. 

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Avoir eu la chance enfant de vivre dans la nature m’a toujours guidée dans mon travail pour explorer les liens qui unissent l’humain à son environnement. De fait, je me sens en relation profonde avec tout ce qui nous façonne, des mondes parallèles qui s’entrecroisent et où se côtoient les protagonistes imaginaires et symboliques de l’univers imagé que je mets en place dans mes oeuvres.

Les estampes sur lesquelles je travaille parlent de rencontres entre ces mondes, des animaux , ou des plantes géantes surgissant de manière incongrue au milieu de scènes ou de paysages du quotidien ....

 



Walter Barrientos

Le retour du chaman

 

 

Walter Barrientos est né au Pérou en 1960.

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Il a vécu la solitude au son de sa propre voix quand il était berger.

Une gravure colportée par un marchand ambulant fut à l’origine de sa vocation d’artiste.
Il a traversé l’immense océan pour parvenir jusque chez nous.

Tous les repères sont abolis, tout est complexe et incompréhensible. Walter Barrientos, a vécu une découverte tout comme ses ancêtres face aux conquistadores.



Walter Barrientos crée des images pour donner une place à l'héritage culturel de ceux qui parlent une autre langue.
Il devient donc graveur et professeur de gravure, cette discipline si exigeante qui allie la précision du geste, du dessin et de la notion du temps qui passe.

Marc Granier

J'ai longtemps regardé les arbres

 

Marc Granier et né en 1953 à Roquedur



« Je suis un peintre à l'âme de sculpteur. Alors qu'agriculteur, j'ai longtemps taillé mes sillons en pleine terre pour y cueillir ses saveurs, j'aime depuis toujours sculpter ses couleurs à pleins gestes... Je creuse maintenant de nouveaux sillons dans ces matières fertiles aux graveurs..."


Pour Marc, faire son chemin n'est pas une figure de style littéraire; c'est de ses mains et de sa sueur que le graveur burine, dans la matière même de la montagne, une ligne sinueuse et verticale. Chemin faisant, il renoue avec les gestes de ses ancêtres paysans, taille, élague, cisaille, débroussaille pour marcher dans les pas de ceux qui ont tracé la voie pour la première fois, s’en éloigner aussi parfois. Chemin faisant, il part à la rencontre de ses rêves et de son enfance, construit des bancs pour s’asseoir sur son œuvre et contempler le chemin parcouru: «C'est ma mer, mon océan. Ici, j'ai tout trouvé, je n'ai besoin de rien d'autre».

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